lundi 31 octobre 2005


Beijing, km 7867.

Et voila fini le transsibérien !! Les derniers km étaient vraiment extraordinaires en longeant la grande muraille. Le train s'est arrêté au pied de celle-ci et c'est vraiment beau, grand et impressionnant. Puis sur plusieurs km, on longeait la muraille et on pouvait observer ses lignes se mariant avec celles des montagnes, c'était superbe !!!! Mais comment ont-ils fait !!!????

Ensuite c'était Beijing !!! formidable ville avec de la vie, de l'ambiance, des odeurs (des bonnes et moins bonnes), des vieilles maisons, de grands immeubles... Elle a des airs de New Dehli dans certain quartier ou plutôt Old Dehli, et puis dans d'autre c'est Paris la Défense, sans compter les architectures communistes impressionnantes et l'ENOOOOOORME place Tian An men !!!!!
Vraiment c'est le top.


Je n'ai pas arrêté de me balader, c'est une ville à découvrir à pieds, même si c'est grand les quartiers sont plaisants (bon pas tous certes, comme partout !) et les chinois sont vraiment super, mais alors super sympa, serviables et accueillants. Il n'y a pas eu une journée où je n'ai pas fait la connaissance de quelqu'un, m'invitant à manger, boire un thé ou aller à l'opéra, sans aucune arrière pensée mercantile, c'est génial!!!!!
Pour le peu que j'en ai vu, en tout cas à Beijing, la Chine, c'est le pays de la bouffe !!!! Il y en a partout, tout le temps et tout ce qu'on veut (sauf de la choucroute bien sûr)!!!!! J'adore ce pays !!!
Les chinois mangent à n'importe qu'elle heure. Il y a des milliers de restos, de bouibouis, de fast-foods (chinois)!!!!
Et puis c'est la ville des jardins et des parcs. C'est somptueux !
La cite interdite ne l'est plus du tout et s'est accompagné de 12568 touristes chinois environs, que moi, petit touriste français, ai visité cette merveille d'architectures, de sculptures et de jardins une nouvelle fois.
Bref, mes 6 jours à Beijing m'ont enchanté et je n'ai qu'une envie c'est d'y revenir, rien que pour aller sur la muraille, car je n'ai pas eu le temps (ni une vraie envie, l'ayant admirée en train), préférant profiter de cette superbe ville.

J'ai donc pris le train (et oui, je suis plus à ça près) pour Xi An. On peut rajouter 1165 km au compteur !!!!
Xi an est donc au centre de la Chine, dans la région de Shaanxi. Cette grosse petite ville me plais bien aussi. Toujours les mêmes odeurs, les mêmes ambiances et les mêmes gens sympathiques. Mais Xi an c'est aussi et surtout , l'arme enterrée du premier empereur Qin. Plus de 6000 soldats( tous différents), des chars, des chevaux, le tout en terre cuites, enterre pour accompagner l'empereur !!!!
Des centaines de milliers d'ouvriers, des tonnes de pierres précieuses, d'armes, et d'ingéniosité !!!! Et tout cela 220 ans avant JC !!!!!
Malgré le blockhaus en béton protégeant le site, toujours en fouille, c'est très impressionnant et les sculptures sont magnifiques.

Apres trois jours dans cette belle petite cite, je me suis envolé (et oui, fini le train, ils étaient tous pleins et pas une place de libre avant 8 jours, c'est les vacances, et en Chine, il y a beaucoup de chinois, donc beaucoup de vacancier, donc plus de place pour moi...et NA !) pour Shanghai !!!!!
A bientôt

lundi 24 octobre 2005

Direction le Sud…


Retour donc à Santiago du Chili, où je passe quelques jours (pluvieux et froid ), mais où je découvre une ville vraiment étonnante !!!!
Etonnante par sa grande modernité, par ces gens tous très sympas, par ses rues aérées et commerçantes, par ces déjà nombreux buildings (on ne peut tout de même pas encore parler de gratte-ciel) rivalisant bientôt avec les hautes montagnes qui l'entourent. En effet, Santiago est entourée de montagnes. Une grosse colline, le Cerro San Cristobal et, de l'autre coté, les Andes... Du haut du Cerro, on peut observer la mégalopole dominée par les hautes cimes blanchies de la cordillère... c'est impressionnant !!! 

Le smog ambiant cachant le bas des montagnes, on croirait voir le ciel, quand un peu plus haut, on aperçoit, sortant du brouillard, les pointes blanches de neiges éternelles....


Il y a aussi de nombreux bâtiment du début du XXe siècle, architecture art déco, art nouveau, et puis un quartier francais-anglais, où les routes pavées et les belles demeures donnent un charme fou à ce coin de la ville....


Bizarrement, il n'y a pas beaucoup d'édifices coloniaux. Les chiliens ont résisté (ou tout détruit). Les immeubles plus récent, eux, oscillent entre la beauté clinquante et le mauvais goût des années 60, 70....


Je poursuis mon petit tour, en descendant dans le sud, à Villaricca. 

Une ville, les pieds dans le lac du même nom...et dominée par le superbe volcan, lui aussi, appelé Villarrica!!!!
Volcan tout blanc (c'est la fin de l'hiver, voir le printemps) et fumant constamment...Il se reflète dans le lac, calme et reposant.
Le Villarrica est donc toujours en activité, sa dernière éruption eu lieu en 84.

J'ai pu, moi-même, observer son activité constante en le grimpant (2850 mètres seulement). Paysages splendides, dominant la cordillère, le lac et les vallées... Montée pas difficile en soit, mais durant quand même 5 heures, à un rythme très lent, c'est peut être pour ça que ce n'était pas si dur !!!

La haut, vue splendide et froid polaire.....mêlé à un vent soufflant très fort. Et puis le cratère...comme dit, les fumerolles s'échappent sans arrêt, et des crachats de roches volcaniques, venaient graver les visages...


A notre arrivée, le cratère de 200 mètres de large, était profond d'une cinquantaine de mètres et au fond de cette roche noire, un petit étang de lave rouge... Puis, quelques minutes plus tard, la roche noire s'effondre, provocant un grand bruit, ce n'était que de la lave durcie. Puis, survint une explosion de lave d'une quinzaine de mètres environs, giclant des entrailles de la terre, d'un rouge superbe mêlé d'orange...presque du Pollock !!! 


Redescende du volcan en 2 heures, sur les fesses, glissant sur la neige et sur les pentes du Villarica.


Le lendemain, je repars pour un peu plus au sud : Puerto Mont, la porte d'entrée à la Patagonie...



A bientôt !!!





Vue de Santiago du Chili. Nouveaux buildings, le fleuve et au fond, la cordillere...
Non ce n'est pas une gare, c'est le superbe marché couvert de Santiago...Un des plus beau marché que j'ai vu !!! Essentiellement du poisson et des crustacés. De plus, au centre et autours des marchands, on trouve des dizaines de gargottes et de restaurants où l'on peut déguster de superbes plats... à base de poisons bien sur !!! Un vrai régal....
 Un poissonnier servant son client.
Étal de poissons. Saumons, congres, crevettes, palourdes, moulles, crabes, ousins, saint-jaques, et puis des crustaces bizarres dont je ne connais pas le nom...
 Le lac et le volcan Villarrica. Ici encore recouvert de gros nuages...
Toujours le Villarrica, une heure plus tard, les nuages disparaissent, le ciel bleu arrive et le volcan se dévoile...du coup, re-croquis !!!
 Petit exemple des maisons en bois a Villarrica.
À Villarrica, il n'y a pas de marché, mais de nombreux supermarchés !!!!!!!
Par contre, quelques vendeurs ambulants se promenent en ville, ou posent leur stand sur le trottoir. Des brouettes de légumes, de fleurs ou de fruit. Des stands de fraises, farine, miel et oeufs.




et deux petites photos…

Effet reflet au bord du Villarrica.

 Le volcan Villarrica, superbe, immacculé et majestueux...


dimanche 16 octobre 2005

109,36°W 27,10°S : une île....

Petit arrêt donc à Cochabamba. 
Petite ville calme, et sympathique sur la route de La Paz.

Un Jésus superstar de 33 mètres de haut, le plus grand du monde (et oui, ce n'est pas à Rio) bras en croix, plantés sur la colline et dominant la ville, rappel de la grande religiosité de ce pays. Un énorme marché, sans doute un des plus grands de Bolivie, et une place centrale très animée le jour comme le soir font de cette ville une agréable petite étape. 
Bien qu'à l'arrivée, j'ai failli me faire dévaliser par un chauffeur de taxi, son complice, un faux passager équatorien et un autre complice, un faux flic cherchant de la drogue (il m'a reniflé les mains ce vaurien), dans un taxi, à 5 heures du mat' ainsi que des faux billets et des faux passeports, sur le pauvre touriste que je suis !!! 
Mais n'écoutant que mon courage, je sautais de la voiture (roulant a vive allure dans les rue déserte de Cochabamba au petit matin) pour échapper à ces filous, qui me tiraient dessus a coup de mitraillettes ( non ça - la mitraillette - c'est pas vrai) !!! Non mais !!!!

Après Cochabamba, je suis remonté à La Paz. Derniers petit tours dans cette chouette ville, achat des derniers petits souvenirs....écharpe en alpaga, amulettes, fœtus de lama séchés, grenouilles empaillées....que de belles choses !!!!

Les fœtus de lama (pas du chanteur) séchés ! J'avais dit que j'en reparlerai. Je n'en ai pas vu ailleurs dans le Pays.

Il s'agit donc de petits fœtus, d'une quinzaine de centimètres, sans poils, presque à l'état embryonnaire (si on peut dire), jusqu'à des spécimens de plus d'un mètre de long avec poils, yeux, dents et tout le toutim !!!! Le tout séché et replie dans une pose fœtale. Les indiens achètent cela pour, une fois chez eux, les brûler et ainsi protéger leurs habitations !!! Ils ont ainsi toute une ribambelle d'amulettes, gris-gris et potions magiques en tout genre pour toutes les occasions.
En tout cas, ça fait de chouette souvenirs !!!! Qui plairont à la belle mère !!!!


Je prends ensuite l'avion pour Santiago, mais comme le vol était reporté d'un jour (la compagnie m'ayant logé au Ritz de La Paz en dédommagement. C'est bien, mais je perds une journée au Chili ! Et puis le Ritz de La Paz ne doit pas être un des meilleurs de la chaîne. Je chipote, mais quand même!!!), je ne passe que 10 heures dans cette ville avant de m'envoler pour Hanga Roa.....

Hanga Roa...

"capitale" de.....

…L'île de Paques !!!! 

Bravo à ceux qui ont trouvé !!!!! 


Capitale est un grand mot, puisque c'est le seul village de l'île !!! 

A signaler que c'est une des îles les plus isolées du globe : 109,36°W 27,10°S étant ses coordonnées.
J'atterris donc en milieu de journée, par temps gris et pluvieux. 

Mais la première balade autours du petit village (3000 âmes, plus 500 touristes par semaines environs) me séduit de suite.
La mer déchaînée, le ciel gris, nuageux, le vent, l'herbe bien verte, et quelques Moaï (les statues) de-ci de-là...c'est beau !
Les autres jours furent beaux, eux aussi. Chauds, ensoleillés...un rêve pour découvrir l'île !


Alors en plus de ces statues magnifiques, mystérieuses et imposantes, l'île elle-même, est très belle.
De vieux volcans dormants, des lacs en leurs centres, des prairies ballonnées et vertes, une mer déchaînée flanquant de grosses vagues sur de superbes rochers de lave, des chevaux en liberté un peu partout, des buses ou faucons s'envolant presque tous les vingt mètres, de petites plages et petites criques de sables blancs avec de l'eau bonne et claire, des grottes, des cavernes, des fleurs par milliers, font de cette île un vrai chef d'œuvre !!!
Les levers et couchés de soleil derrière les statues, restera, comme la laguna Collarada en Bolivie, inoubliable....
De plus, il flotte vraiment un air de Polynésie ici. Ce n'est plus vraiment l'Amérique du sud. Les gens sont très gentils (en Amérique aussi), tout est tranquille, calme, reposant. Si reposant et tranquille que je n'avais pas de clef de chambre à la guesthouse, tout restait ouvert !!!! Il n'est pas rare de voir des femmes avec une belle fleur accrochée dans les cheveux et des hommes exhibant fièrement leurs beaux tatouages...


Apres cinq jours sur cette belle île, je repars à nouveau pour Santiago...finir mon voyage sur le continent.



A bientôt.


Mes petits croquis du bout du bout du monde…



Hommage à Corto, qui est aussi passé par là !!!!
Vue du petit port d'Hanga Roa. Quelques barques jaunes, bleues et rouges....des petits cocotiers, un semblant de plage de sable fin, deux petits moaïs et deux trois maisons restaurants et agences de tourisme. Tranquille quoi !!!

L'ahu Tongariki. Le plus grand site de l'ile. Il s'agit d'une plateforme soutenant 15 grandes statues sur plus de 200 metres de long !!!
Tous les moaïs sont dos à la mer comme la plus part sur l'ile. Un seul, à garder son pukao ( chapeau), les autres jonchant le sol quelques mêtres plus bas. Ce site à été balayé par un Tsunami dans les annees 60, renvoyant les statues sur plusieurs centaines de mêtres à l'intérieur des terres.


Pour construire ces énormes statues, les pascuans utilisaient la roche du volcan Rano Raraku, situé au sud est de l'ile. Presque tous les moaïs viennent de la !
Il creusaient directement dans la roche. Un travail faramineux pour ensuite les sortir de là et les enmener sur les sites, pour ensuite encore devoir les soulever, on ne sait toujours pas exactement comment....
Sur ce volcan, on peut aujourd'hui admirer des centaines de moaïs abandonnés. Brisés, fendus, ils sortent fièrement leur têtes de la roche et de l'herbe.
 Toujours ces moaïs perdus sur le volcan, regardant l'horizons, et eux voient la mer....
Petit exemple d'habitation pascuane. Petite maisons, souvent fait de bois. Souvent aussi, un petit jardin où l'on peut y admirer de nombreux arbustes et plantes en fleurs !!! Au loin, un petit volcan.

Non loin de là, au nord du village, quelques ahu et quelque moaï le long de la mer. Celui ci fait parti de l'ahu Akapu.


Petits croquis de moaï de l'ahu Akivi. Sept superbes moaïs, qui, contrairement aux autres, sont les seuls à être tournés vers l'ocean.





…et pour vous donner envie d'aller aussi loin…



Il y a une plage de sable blanc et des cocotier sur l'ile !!! 

Et, de plus, comme un peu a Tulum au Mexique, ce merveilleux paysage est agrémenté d'un superbe site.
L'ahu Nau Nau domine la plage et la mer. 

Ces six statues sont superbes. 

On y voit encore de nombreux details et quatre d'entres elles possedent encore le pukao.
En tout cas, une petite baignade ici, dans de l'eau transparente avec les moaïs qui vous observent ( de dos), c'est superbe !!!!

levé de soleil a l'ahu Tongariki. 
C'etait...comment dire...sublime !!!!....

Une des grotte formée par les coullees de laves des volcans. La mer vient se jetter dedans forment des vagues magnifiques. A l'interieur de celle-ci, on peut observer des peintures rupestres datant de 350 ans.

Couché de soleil cette fois sur le moaï Ko Te Riku, le seul de l'ile ayant retrouvé des yeux.

Et un dernier levé de soleil ( je sais, ça fait beaucoup! ) où le ciel avait des couleurs.. somptueuses !!!!







samedi 8 octobre 2005

Un peu de Sucre…après le désert !


Comme je l'ai déjà dit la dernière fois, Potosi est vraiment une superbe ville. 

Plantée à plus de 4000 mètres d'altitude, la lumière est belle, le ciel bleu, et l'air frais... mais pas trop !
Place centrale très animée, petites ruelles vivantes et grouillantes à certaine heures, multitude de petits restos et bars, certains branchés, donnent à cette petite ville une belle ambiance de gros village. J'ai la chance de loger dans une superbe petite guest house avec une vue imprenable sur le Cerro Rico, LA MONTAGNE qui domine la ville. 

Cette montagne, ou grosse colline, est la richesse de Potosi.
En effet, depuis 1545 (quelques années après Marignan, souvenez-vous), cette colline est creusée, perforée, piochée, explosée et exploitée pour toutes ses richesses (d'où le nom, cerro rico, la colline riche).
Au départ, c'était de l'argent, beaucoup d'argent et pendant très longtemps. Ce qui permit à cette ville de se développer et de s'enrichir. Du coup les Espagnols, malgré le fait d'exploiter et d'envoyer à la mort, dans ces galeries, des millions d'indiens et d'esclaves noirs, nous bâtirent une cité splendide, dotée des plus belles églises et des plus belles maisons !!!! Voilà pour la page historique..
Ces mines, aujourd'hui ont triste mine justement. Comme les boliviens qui y travaillent. La Montagne est devenue un immense gruyère, et il n'y a plus beaucoup d'argent. Il n'extraient plus que de la poudre d'argent mélangée à du plomb et du zinc. Et quel travail pour ce peu de poudre (une autre poudre est produit aussi dans le pays, plus blanche et beaucoup plus rentable, mais c'est dans la foret amazonienne) !!!!
Une visite dans ces mines, pour comprendre et voir comment, de nos jours, des hommes travaillent dans des conditions effroyables, pour gagner 1000 bols (c'est la monnaie bolivienne, pas des mugs) par mois, soit 100 € !!! C'est donc à voir, dans les croquis.


Il y a aussi à Potosi de très beaux musées, retraçant l'histoire de la ville et de ses coutume. Un fascinant couvant carmélite qui fait froid dans le dos, quand on voit le sort réservé à ces pauvres petites filles (riches certes, mais quand même), envoyées là-bas, directement d'Espagne et d'Europe, à l'age de 14 ou 15 ans, pour ne plus en ressortir, même après la mort, en passant toute leurs vie à ne rien dire.
Bref, une ville riches, fascinante et mystérieuse, où j'ai passé quelques jours avant de rejoindre la capitale... Sucre !


Je descends de 2000 mètres environ et me retrouve donc dans cette belle petite ville également, mais beaucoup, beaucoup plus calme que Potosi et La Paz. Ici tout est tranquille, la grande place, les ruelles, les gens. Par contre on voit de suite une différence de niveaux de vie. Alors qu'à La Paz et Potosi, de nombreuse femmes, jeunes et plus âgées, portent encore l'habit traditionnel, souvent générationnel dirait-on, ayant souvent de petit boulots, ici, on en voit beaucoup moins. On voit aussi plus de jeunes, une ville universitaire, où les gens s'habillent...comme chez nous. Portable, Internet, boutique à la mode, chocolateries, institut de beauté, tout ce qu'il faut pour l'homme, et la femme moderne !!!!

Certes dans les marchés, et autour de la place, il y a encore des gens avec ces belles robes plissées, ces collant en laine rose, ces chemises épaisses, ces foulards énorme et ces chapeaux magnifiques, mais comme dit, c'est plus rare qu'auparavant.
Ici aussi, de nombreux bars assez branchés, où les jeunes se retrouvent le soir, ainsi que sur la place centrale.
Et comme à Potosi, de très belles églises et de très belles maisons coloniales. Un vrai plaisir de se balader et de se perdre dans ses rues blanches, car c'est la ville blanche de Bolivie. Pour Sucre, cela va de soi.


Je suis également reste quelques jours ici, profitant du soleil et de la température très agréable de cette belle cite, en attendant de rejoindre La Paz en passant par Cochabamba.



A bientôt.





Comme il y a beaucoup d’église à Potosi, en voici une, l’église de la Merced.



Une deuxieme, dans un autre genre architectural, l’eglise San Bernardo.


Dans le quartier des mineurs, un peu avant l'entrée des galleries, il y a le marché des mineurs. De nombreuses boutiques vendant tous le matériel nécessaire : lampes, pioches, pelles, marteaux, vestes, gants, boissons, feuilles de coca, fils, cordes, casques, et bien sur de la dynamite pour exploser les galleries. Le mineurs est indépendant ( ce n’est pas un cadeau) Ils n’ont pas le choix. Les compagnies sont parties quand ce n’était plus assez rentable. Les mineurs doivent donc acheter tout leur materiels. Cela étant à retirer de leurs 1000 bols !!!!
Dans le fond, c’est dur !! Il fait chaud, tres chaud, il y a de la poussiere, ou plutot, des particules de minerais qui flottent dans le peu d’air, c’est humide…c’est pas loin de l’enfer !!!
Les hommes courrent, poussent des chariots vieux comme la mine, les galleries sont parfois très petites, très basses, il faut ramper pour avancer...comment font-ils, ces pauvres hommes !!!

Puis il faut charger des gros sacs que l`on remonte à la surface par des poulies, tout ça au pas de course Puis, on décharge le chariot pour courrir le remplir a nouveaux.
 Le matériel du mineur. Gants, casque, lumiere, de bons poumons, de la dynamite....
 Petits croquis de personnages, habits et visages, sur la place principale de Potosi.

 Et encore une église !! L'église San Sebastian, toujours à Potosi.
 Cireurs de chaussures. L’un plus riche que l’autre!

La cathédrale de Sucre cette fois ci. Imposante, grande et belle, elle domine le centre de la ville et la place principale.
Petite sandwicherie dans le marché de la ville. Au menu, sandwich au jambon maison ou au chorizo, une spécialite d’ici. C’est delicieux. Avec du pain qui ressemble a du pain, des oignons et tomates, ca calle bien pour le petit dej. Ensuite, un bon petit jus de fruit dans le stand d’à côté pour faire passer le piquant et la journée commence bien !!!!


et les photos…

A Potosi, au sortir des galleries, les mineurs chargés de remonter les déchets, déversent les chariots. 
Tout ça, à la force des bras et des mollets.

Plus bas, dans la ville, mais dans le quartier des mineurs, j'ai vu des enfants faire les poubelles. 
Je ne sais pas si c'etait pour jouer…

À quelques centaines de metres de la ville de Sucre, se trouve une usine de ciment. Cette usine, dynamite regulierement la montagne pour en extraire de quoi produire le ciment. Un beau jour de 1994, un grand pan de montagne est explosé, et la...miracle...on decouvre des empreintes de dinosaures. Sur un “mur” de 2 km de long et 40 metres de hauteur, on peut observer une merveille de la nature.
Des empreintes vieilles de 65 millions d’annees!!! C’etait un lac a l’epoque et apres les frictions entre les plaques techtoniques, cette etendue c’est releve et placee a la verticale, pour etre decouverte quelques millions d’annees plus tard, par deux dynamiteurs !!!
Les traces sont incroyables, on dirait qu’ils viennent de passer par la une heure avant !! Plusieurs especes, des tyranosaures, bronthosaures et autres.... Facinant !!! 

Dans le désert, en arrivant à Sucre, soudain, un arbre...bleu!!!
C’était très beau. Puis, en ville, il y en avait un peu partout.